Les premières actions

Les Faux Papiers

Grâce à l'argent récolté, les B.D.L passent l'hiver 43- 44 dans leur chalet. L'ambiance est celle d'un camp scout mais on confectionne aussi de faux papiers, on transporte du matériel militaire et on aide des israëlites réfugiés. Des contacts sont pris avec les organisations de résistance locales (Francs- Tireurs et Partisans, Armée Secrète), les groupes du capitaine Stéphane, du capitaine Bernard et le mouvement "Combat" à Lyon. Mais partout la réponse est la même: il faut attendre le débarquement pour déclencher une action véritable !

la fausse carte d'identité d'Aimé Berthollet la fausse carte d'identité d'Aimé Berthollet la fausse carte d'identité d'Aimé Berthollet

En avril 1944,

les B.D.L retournent à Grenoble pour leur stage de fin d'études. Ils logent à Echirolles dans une école primaire avec la complicité du directeur. Au mois de mai, ils sont contraints de cohabiter avec une compagnie de G.M.R (Groupe Mobile de Réserve) qui revient d'une action contre le maquis des Glières. Tout se passe bien et les "Brûleurs de Loups" arrivent même à convaincre certains G.M.R d'entrer dans la Résistance.
En juin, ils échappent de peu à la Gestapo qui vient perquisitionner l'école après leur départ.
Pendant toute cette période, les "Brûleurs de Loups" ont été en contact avec André Jullien dit "Briançon". Jeune officier de réserve décoré de la croix de guerre en 1940, "Briançon" est membre des Jeunesses Etudiantes Catholiques. Depuis 1941, il a constitué un réseau au 24 place Grenette et veut former une section franche avec les normaliens.

le premier drapeau des portes le premier drapeau des B.D.L. confectionné par une maman de maquisard.

Après le débarquement du 6 juin 1944, les B.D.L, qui sont désormais une vingtaine, obtiennent l'autorisation de passer les épreuves du certificat de fin de stage avant de partir pour le maquis de l'Oisans où ils doivent rejoindre "Briançon".